fred33
10-20-2008, 01:02 PM
C'est probablement le meilleur meneur de jeu de la NBA. Champion olympique à Pékin avec la sélection nationale américaine et leader des New Orleans Hornets, l'une des équipes les plus excitantes de la Ligue, Chris Paul (Photo Reuters) a terminé deuxième la saison dernière de l'élection du MVP derrière Kobe Bryant, mais devant LeBron James et Kevin Garnett. A 23 ans ! A Barcelone, nous avons rencontré ce garçon poli, intelligent et respectueux, qui vénère Tony Parker, dont il était fan avant de devenir l'un de ses meilleurs amis, et s'avoue «stupéfait» devant le talent de Ricky Rubio.
«Chris Paul, maintenant que vous faites partie du meilleur cinq majeur de la NBA, resentez-vous votre nouveau statut comme un poids ?
Pour être franc, je ne ressens pas la moindre pression. J'ai joué au basket toute ma vie, c'est ce que j'aime faire et je ne vois pas pourquoi ça changerait. Et puis j'évolue avec des joueurs All Stars comme David West et Peja Stojakovic. Il y aussi Tyson Chandler, Morris Peterson et d'autres... On se partage les tâches. Je n'ai pas besoin de mettre trente points par match dans cette équipe. C'est ce qui nous rend si imprévisibles : le danger vient de partout.
Les Hornets peuvent-ils viser le titre NBA cette saison ?
C'est mon but. L'an passé, il nous a manque un petit peu d'expérience pour éliminer les San Antonio Spurs (vainqueurs au septième et dernier match de la demi-finale de la conférence Ouest, Ndlr). Aujourd'hui, nous avons des gars comme James Posey (titré en 2006 avec Miami et 2008 avec Boston, Ndlr) ou Devin Brown, qui savent comment gagner un titre. Nous avons un groupe très complet mais surtout, nous sommes tous amis. J'ai envie de jouer pour eux, de gagner le titre pour eux aussi.
Quels seront vos rivaux ?
Toujours les mêmes : Boston, Los Angeles... Mais je surveillerai aussi les Portland TrailBlazers. Cette année, cette équipe va retrouver son vrai rang. Avec Brandon Roy, LaMarcus Aldridge plus Greg Oden et Rudy Fernandez, Portland me parait armé pour aller très loin. Attention a eux.
Qu'avez-vous à améliorer dans votre jeu ?
La régularité ! C'est comme cela que l'ont devient meilleur. C'est valable aussi pour mes partenaires : si on acquiert cette donnée fondamentale, tout ira bien. Il faut aussi que je fasse attention à ma santé. Depuis que je suis rookie (débutant), j'ai toujours mal aux jambes. Je dois faire des exercices spécifiques pour rester en forme. C'est comme ça...
Y a-t-il des joueurs européens qui vous impressionnent ?
Oui, Ricky Rubio (meneur de Badalone) ! Ce type est incroyable : à dix-sept ans, il a déjà fait une finale olympique en jouant un basket de rêve. Il faut qu'il fasse attention à lui, mais il est stupéfiant. Un tel talent si jeune... franchement, je n'ai jamais vu ça !
Et Tony Parker ?
(sourires) Ah lui, c'est mon ami ! Je l'ai encore eu hier au téléphone. Avec Tony, on s'appelle pratiquement tous les jours. Avant de partir à Berlin pour notre tournée européenne, nous avons joué à San Antonio. Apres le match, je suis resté toute la soirée avec Tony, chez lui, tranquille. TP, c'est le joueur que j'admire le plus. C'est vraiment mon modèle.»
«Chris Paul, maintenant que vous faites partie du meilleur cinq majeur de la NBA, resentez-vous votre nouveau statut comme un poids ?
Pour être franc, je ne ressens pas la moindre pression. J'ai joué au basket toute ma vie, c'est ce que j'aime faire et je ne vois pas pourquoi ça changerait. Et puis j'évolue avec des joueurs All Stars comme David West et Peja Stojakovic. Il y aussi Tyson Chandler, Morris Peterson et d'autres... On se partage les tâches. Je n'ai pas besoin de mettre trente points par match dans cette équipe. C'est ce qui nous rend si imprévisibles : le danger vient de partout.
Les Hornets peuvent-ils viser le titre NBA cette saison ?
C'est mon but. L'an passé, il nous a manque un petit peu d'expérience pour éliminer les San Antonio Spurs (vainqueurs au septième et dernier match de la demi-finale de la conférence Ouest, Ndlr). Aujourd'hui, nous avons des gars comme James Posey (titré en 2006 avec Miami et 2008 avec Boston, Ndlr) ou Devin Brown, qui savent comment gagner un titre. Nous avons un groupe très complet mais surtout, nous sommes tous amis. J'ai envie de jouer pour eux, de gagner le titre pour eux aussi.
Quels seront vos rivaux ?
Toujours les mêmes : Boston, Los Angeles... Mais je surveillerai aussi les Portland TrailBlazers. Cette année, cette équipe va retrouver son vrai rang. Avec Brandon Roy, LaMarcus Aldridge plus Greg Oden et Rudy Fernandez, Portland me parait armé pour aller très loin. Attention a eux.
Qu'avez-vous à améliorer dans votre jeu ?
La régularité ! C'est comme cela que l'ont devient meilleur. C'est valable aussi pour mes partenaires : si on acquiert cette donnée fondamentale, tout ira bien. Il faut aussi que je fasse attention à ma santé. Depuis que je suis rookie (débutant), j'ai toujours mal aux jambes. Je dois faire des exercices spécifiques pour rester en forme. C'est comme ça...
Y a-t-il des joueurs européens qui vous impressionnent ?
Oui, Ricky Rubio (meneur de Badalone) ! Ce type est incroyable : à dix-sept ans, il a déjà fait une finale olympique en jouant un basket de rêve. Il faut qu'il fasse attention à lui, mais il est stupéfiant. Un tel talent si jeune... franchement, je n'ai jamais vu ça !
Et Tony Parker ?
(sourires) Ah lui, c'est mon ami ! Je l'ai encore eu hier au téléphone. Avec Tony, on s'appelle pratiquement tous les jours. Avant de partir à Berlin pour notre tournée européenne, nous avons joué à San Antonio. Apres le match, je suis resté toute la soirée avec Tony, chez lui, tranquille. TP, c'est le joueur que j'admire le plus. C'est vraiment mon modèle.»