romain.star
02-25-2009, 08:06 AM
Here is an interview given by Parker to a french radio.
My english being quite poor, i hope some french posters will be able to translate it properly.
Thanks
Tony Parker, tout va bien pour vous en ce moment...
C'est vrai, tout va bien. On joue, l'équipe est en pleine forme. Notre seul souci est la blessure de Manu Ginobili, absent pendant deux à trois semaines. A part ça tout le monde est en bonne santé, on va dans la bonne direction.
Vous avez connu un début de saison compliqué. Maintenant, vous arrivez à suivre le rythme des meilleures équipes. Vous êtes actuellement deuxième de la conférence Ouest. C'est la spécialité de San Antonio de monter en puissance au cours de la saison, notamment à partir du All-Star Break...
Oui, c'est clair. Pendant la première partie de saison, on essaie de progresser, de comprendre un peu le système de "Pop" (Gregg Popovich), et ensuite dans la deuxième partie de saison on accélère. Et sur cette dernière ligne droite généralement on arrive à gagner pas mal de matches. En ce moment, nous sommes à une deuxième place assez confortable. Mais en raison de notre départ assez difficile ça va être dur de rattraper les Lakers, mais si on arrive à consolider cette deuxième place, tout peut arriver pendant les play-offs.
Avant le All Star Break, quelques victoires, comme face à Boston, ont marqué les esprits. Avec le recul, comment jugez-vous ce résultat ?
Cette victoire à Boston était importante pour notre confiance, pour savoir un peu où on en était par rapport aux autres grosses équipes de la NBA. C'est vrai qu'on avait fait une belle série en déplacement (victoires à Phoenix, Utah et Boston). Nous faisons partie du "lot" des grosses équipes. Surtout quand "Gino" est en pleine forme, on peut jouer contre n'importe qui...
En début de saison, les pronostics ne vous plaçaient pas parmi les favoris pour remporter le titre. Vous faites finalement partie des outsiders...
(il coupe) Vous savez, ça ne nous dérange ! Ca a toujours été comme ça pour nous. On joue dans un petit marché à San Antonio et on a tendance à nous oublier. On a gagné le titre plusieurs fois comme ça. Nous restons derrière et ensuite, pendant les play-offs, on rattrape tout le monde.
Est ce que vous pouvez nous parler de ces nouveaux Spurs que sont notamment Matt Bonner, Roger Mason ?
Notre attaque est beaucoup plus forte que l'année dernière, mais on est un peu moins fort défensivement. Nous étions jusqu'à présent dans les cinq meilleures équipes défensivement. Cette année, en intronisant Matt Bonner et Roger Mason dans le cinq de départ, nous sommes plus portés vers l'attaque parce que nous voulons la faire progresser. Le fait d'avoir des gros shooteurs nous rend meilleurs que l'année dernière. L'objectif est de trouver le juste milieu entre l'attaque et la défense. C'était en tout cas une vraie volonté du staff, parce que les Lakers c'est une grosse machine. Los Angeles nous a battus assez facilement l'année dernière, et nous savions que c'était en attaque qu'il fallait progresser pour pouvoir les battre cette année.
Cela insuffle surtout un coup de jeune dans cette équipe vieillissante...
C'était une obligation. Il fallait changer les joueurs cadres comme Bruce Bowen ou Fabricio Oberto. Avec en plus ma blessure et celles de Ginobili, ça a accéléré le processus. Désormais tous ces jeunes ont emmagasiné de la confiance. C'est positif pour nous car ils seront prêts pour les play-offs. Maintenant, les vieux sont toujours là, pour des missions bien particulières.
Tony, votre statut est en train de changer cette année, avec notamment plus de responsabilités offensives. Est-ce que vous ressentez que Gregg Popovich compte énormément sur vous ?
Cette attente est venue naturellement. Avec Tim (Duncan) qui commence à vieillir, "Pop" annonce plus de systèmes pour moi, pour que je sois plus agressif. Au fil des années, Tim va me transmettre le leadership et le scoring... Maintenant, on pousse plus la balle, même si on sait que notre priorité c'est Tim Duncan à l'intérieur. Mais si on peut mettre des paniers faciles, cela met moins de pression sur l'attaque.
Statistiquement, vous faites votre meilleure saison en NBA. Quelle est votre faille ? Qu'est ce que vous devez encore améliorer ?
Etre régulier dans mes performances et continuer à peaufiner mon tir extérieur. Il faut que je sois plus adroit à trois points. C'est ma prochaine étape. Il faut que je sois plus un leader pour cette équipe. C'est obligatoire pour moi de diversifier mon jeu. Moi aussi je vieillis et je vais un peu moins vite (rires).
Vous aviez déclaré au All Star Game que vous faisiez "partie de la famille". Est ce que votre expérience dans la ligue a un impact sur votre jeu et sur vos adversaires ?
Cela rend les choses plus faciles parce que maintenant je me prends moins la tête sur le style de jeu que je dois adopter parce que je connais mon rôle parfaitement. Je ne suis jamais dans la précipitation, je sais ce que j'ai à faire. Et même si je fais un mauvais match, je ne vais pas me prendre la tête. Ca m'aide dans la vie de tous les jours pour être régulier. Maintenant, on joue en NBA, donc chaque duel est très compliqué. Mais je n'ai plus de bêtes noires comme au début de ma carrière. Mais c'est clair que jouer face à Chris Paul, Steve Nash ou Deron Williams c'est toujours un peu particulier parce qu'ils font partie du gratin des meneurs de la NBA.
On a l'impression que le fossé entre la conférence Est et la conférence Ouest est en train de se réduire. Est ce que vous avez le même sentiment ?
C'est vrai que la conférence Est a beaucoup progressé. Maintenant à l'Ouest c'est plus difficile car il y a plus d'équipes fortes. Il y a neuf équipes très fortes à l'Ouest. Mais à l'Est, le Top 3 voir Top 4 est très relevé également.
Les Français en général font une bonne saison cette année en NBA. Cela doit vous apportez un peu d'optimisme pour la campagne de l'équipe de France...
En même temps, il y a une grosse différence entre le style de jeu NBA et le style européen. Même si tu joues bien en NBA, cela ne veut pas dire que tu vas être bon en équipe de France. Néanmoins, c'est toujours mieux quand les joueurs arrivent avec de la confiance et avec une saison pleine derrière eux.
On connaîtra la semaine prochaine (le 4 mars) le nom du sélectionneur de l'équipe de France. Ensuite, il va falloir aller vite pour la préparation car les matches de qualification vont arriver très rapidement. Est-ce que vous avez été consulté pour cette préparation ?
Non pas pour le moment. Yvan (Mainini, le président de la FFBB) doit choisir le nouvel entraîneur de l'équipe de France. Ensuite, on pourra planifier la préparation, mais ça va commencer début juillet car les premiers matches de qualif' seront début août et il ne faudra pas se louper.
Vous avez eu des mots durs à l'encontre de l'ancien sélectionneur Michel Gomez. C'était pour montrer à la Fédération qu'il ne fallait pas oublier le choix des joueurs avant de choisir le sélectionneur ?
(il coupe) Je veux juste que la Fédération comprenne que nous prenons des risques à chaque fois que nous venons en équipe nationale. Les équipes NBA n'aiment pas trop ça. Il va falloir mobiliser tout le monde, même si pour certains ça va être plus compliqué que pour d'autres.
Concernant l'ASVEL, club dont vous êtes actionnaire et futur vice-président, vous êtes dans le top du basket français.
Oui, et en plus on était d'accord sur pas mal de choses comme la Parker Academy et la formation. Avec Lille, ça aurait été un projet totalement différent : construire un grand club à partir de rien. Là, l'objectif, c'est de devenir un grand d'Europe. En tout cas, je suis déjà très actif avec les dirigeants actuels du club concernant notamment les décisions sportives.»
My english being quite poor, i hope some french posters will be able to translate it properly.
Thanks
Tony Parker, tout va bien pour vous en ce moment...
C'est vrai, tout va bien. On joue, l'équipe est en pleine forme. Notre seul souci est la blessure de Manu Ginobili, absent pendant deux à trois semaines. A part ça tout le monde est en bonne santé, on va dans la bonne direction.
Vous avez connu un début de saison compliqué. Maintenant, vous arrivez à suivre le rythme des meilleures équipes. Vous êtes actuellement deuxième de la conférence Ouest. C'est la spécialité de San Antonio de monter en puissance au cours de la saison, notamment à partir du All-Star Break...
Oui, c'est clair. Pendant la première partie de saison, on essaie de progresser, de comprendre un peu le système de "Pop" (Gregg Popovich), et ensuite dans la deuxième partie de saison on accélère. Et sur cette dernière ligne droite généralement on arrive à gagner pas mal de matches. En ce moment, nous sommes à une deuxième place assez confortable. Mais en raison de notre départ assez difficile ça va être dur de rattraper les Lakers, mais si on arrive à consolider cette deuxième place, tout peut arriver pendant les play-offs.
Avant le All Star Break, quelques victoires, comme face à Boston, ont marqué les esprits. Avec le recul, comment jugez-vous ce résultat ?
Cette victoire à Boston était importante pour notre confiance, pour savoir un peu où on en était par rapport aux autres grosses équipes de la NBA. C'est vrai qu'on avait fait une belle série en déplacement (victoires à Phoenix, Utah et Boston). Nous faisons partie du "lot" des grosses équipes. Surtout quand "Gino" est en pleine forme, on peut jouer contre n'importe qui...
En début de saison, les pronostics ne vous plaçaient pas parmi les favoris pour remporter le titre. Vous faites finalement partie des outsiders...
(il coupe) Vous savez, ça ne nous dérange ! Ca a toujours été comme ça pour nous. On joue dans un petit marché à San Antonio et on a tendance à nous oublier. On a gagné le titre plusieurs fois comme ça. Nous restons derrière et ensuite, pendant les play-offs, on rattrape tout le monde.
Est ce que vous pouvez nous parler de ces nouveaux Spurs que sont notamment Matt Bonner, Roger Mason ?
Notre attaque est beaucoup plus forte que l'année dernière, mais on est un peu moins fort défensivement. Nous étions jusqu'à présent dans les cinq meilleures équipes défensivement. Cette année, en intronisant Matt Bonner et Roger Mason dans le cinq de départ, nous sommes plus portés vers l'attaque parce que nous voulons la faire progresser. Le fait d'avoir des gros shooteurs nous rend meilleurs que l'année dernière. L'objectif est de trouver le juste milieu entre l'attaque et la défense. C'était en tout cas une vraie volonté du staff, parce que les Lakers c'est une grosse machine. Los Angeles nous a battus assez facilement l'année dernière, et nous savions que c'était en attaque qu'il fallait progresser pour pouvoir les battre cette année.
Cela insuffle surtout un coup de jeune dans cette équipe vieillissante...
C'était une obligation. Il fallait changer les joueurs cadres comme Bruce Bowen ou Fabricio Oberto. Avec en plus ma blessure et celles de Ginobili, ça a accéléré le processus. Désormais tous ces jeunes ont emmagasiné de la confiance. C'est positif pour nous car ils seront prêts pour les play-offs. Maintenant, les vieux sont toujours là, pour des missions bien particulières.
Tony, votre statut est en train de changer cette année, avec notamment plus de responsabilités offensives. Est-ce que vous ressentez que Gregg Popovich compte énormément sur vous ?
Cette attente est venue naturellement. Avec Tim (Duncan) qui commence à vieillir, "Pop" annonce plus de systèmes pour moi, pour que je sois plus agressif. Au fil des années, Tim va me transmettre le leadership et le scoring... Maintenant, on pousse plus la balle, même si on sait que notre priorité c'est Tim Duncan à l'intérieur. Mais si on peut mettre des paniers faciles, cela met moins de pression sur l'attaque.
Statistiquement, vous faites votre meilleure saison en NBA. Quelle est votre faille ? Qu'est ce que vous devez encore améliorer ?
Etre régulier dans mes performances et continuer à peaufiner mon tir extérieur. Il faut que je sois plus adroit à trois points. C'est ma prochaine étape. Il faut que je sois plus un leader pour cette équipe. C'est obligatoire pour moi de diversifier mon jeu. Moi aussi je vieillis et je vais un peu moins vite (rires).
Vous aviez déclaré au All Star Game que vous faisiez "partie de la famille". Est ce que votre expérience dans la ligue a un impact sur votre jeu et sur vos adversaires ?
Cela rend les choses plus faciles parce que maintenant je me prends moins la tête sur le style de jeu que je dois adopter parce que je connais mon rôle parfaitement. Je ne suis jamais dans la précipitation, je sais ce que j'ai à faire. Et même si je fais un mauvais match, je ne vais pas me prendre la tête. Ca m'aide dans la vie de tous les jours pour être régulier. Maintenant, on joue en NBA, donc chaque duel est très compliqué. Mais je n'ai plus de bêtes noires comme au début de ma carrière. Mais c'est clair que jouer face à Chris Paul, Steve Nash ou Deron Williams c'est toujours un peu particulier parce qu'ils font partie du gratin des meneurs de la NBA.
On a l'impression que le fossé entre la conférence Est et la conférence Ouest est en train de se réduire. Est ce que vous avez le même sentiment ?
C'est vrai que la conférence Est a beaucoup progressé. Maintenant à l'Ouest c'est plus difficile car il y a plus d'équipes fortes. Il y a neuf équipes très fortes à l'Ouest. Mais à l'Est, le Top 3 voir Top 4 est très relevé également.
Les Français en général font une bonne saison cette année en NBA. Cela doit vous apportez un peu d'optimisme pour la campagne de l'équipe de France...
En même temps, il y a une grosse différence entre le style de jeu NBA et le style européen. Même si tu joues bien en NBA, cela ne veut pas dire que tu vas être bon en équipe de France. Néanmoins, c'est toujours mieux quand les joueurs arrivent avec de la confiance et avec une saison pleine derrière eux.
On connaîtra la semaine prochaine (le 4 mars) le nom du sélectionneur de l'équipe de France. Ensuite, il va falloir aller vite pour la préparation car les matches de qualification vont arriver très rapidement. Est-ce que vous avez été consulté pour cette préparation ?
Non pas pour le moment. Yvan (Mainini, le président de la FFBB) doit choisir le nouvel entraîneur de l'équipe de France. Ensuite, on pourra planifier la préparation, mais ça va commencer début juillet car les premiers matches de qualif' seront début août et il ne faudra pas se louper.
Vous avez eu des mots durs à l'encontre de l'ancien sélectionneur Michel Gomez. C'était pour montrer à la Fédération qu'il ne fallait pas oublier le choix des joueurs avant de choisir le sélectionneur ?
(il coupe) Je veux juste que la Fédération comprenne que nous prenons des risques à chaque fois que nous venons en équipe nationale. Les équipes NBA n'aiment pas trop ça. Il va falloir mobiliser tout le monde, même si pour certains ça va être plus compliqué que pour d'autres.
Concernant l'ASVEL, club dont vous êtes actionnaire et futur vice-président, vous êtes dans le top du basket français.
Oui, et en plus on était d'accord sur pas mal de choses comme la Parker Academy et la formation. Avec Lille, ça aurait été un projet totalement différent : construire un grand club à partir de rien. Là, l'objectif, c'est de devenir un grand d'Europe. En tout cas, je suis déjà très actif avec les dirigeants actuels du club concernant notamment les décisions sportives.»