fred33
08-18-2006, 01:26 PM
Les Spurs ont eu le dernier mot. Même face à une Fédération française de basket-ball représentative d’une nation émergeante du basket mondial et qui pourrait commencer à dicter sa loi, une franchise NBA reste souveraine dès qu’un grain de sable vient perturber le programme initial. Le cas Parker - prêt à « jouer avec la main gauche » tant la déception est immense - en est une nouvelle illustration. « J’étais prêt à prendre des risques mais je ne suis pas le seul à décider, a expliqué vendredi Tony Parker sur son site internet (tp9.net). Ce matin (vendredi), nous avons eu une heure de réunion avec le kiné, le médecin, Claude Bergeaud, mon agent et les Spurs. On a fait le tour de la question pour savoir ce qu’il y avait de mieux pour moi et mon avenir. Et nous en avons conclu qu’il était préférable de déclarer forfait. Je comprends cette décision. San Antonio me paie très cher pour évoluer en NBA. Ils n’ont pas envie que je reprenne la saison avec une blessure. On sait très bien que les clubs NBA sont assez réticents pour envoyer leurs joueurs en équipe nationale. Donc quand le joueur est blessé, ils demandent à ce qu’il rentre immédiatement. Je n’avais pas le choix. C’est comme ça. »
Finalement, sans doute soucieux de conserver des rapports privilégiés avec les Spurs en vue des prochains grands rendez-vous internationaux, Claude Bergeaud – qui perd tout de même là le chef d’orchestre de sa sélection – exprime le même point de vue et comprend l’attitude du club texan : « Les Spurs n'ont pas voulu prendre le risque et je les comprends. On ne joue pas avec la santé d'un joueur. Le garder avec nous n'aurait pas été une décision sage. » Un verdict accepté par le meneur de jeu des Bleus : « Si je ne peux pas apporter quelque chose à l'équipe, ça ne sert à rien que je sois sur le terrain juste parce que c'est un Mondial. Il ne faut pas être égoïste. J’ai une douleur vive, permanente. A l’entraînement, je ne pouvais même pas tenir le ballon. Les médecins m’ont dit que je devais être au repos pendant un mois. Je ne vais pas me prendre la tête pendant cinquante ans. Les blessures font parties de la carrière d’un sportif. Ça ne veut pas me sourire. J’essaie donc de positiver, tout en faisant confiance en l’équipe. Je lui souhaite d’aller le plus loin possible. L'équipe de France est toujours là, il faut maintenant que des joueurs comme Boris (Diaw) et Mike (Pietrus) prennent plus leurs responsabilités. »
Une équipe qui a reçu tout de même un sacré coup sur la tête avec cette blessure idiote de son inspirateur. « Ça nous est tombé dessus d'un coup, on n'a pas eu le temps de se poser des questions, on va essayer de gérer au mieux », regrette Joseph Gomis, l’arrière de Valladolid qui aurait peut-être préféré de pas être chargé de la mène en compagnie d’Aymeric Jeanneau et Yannick Bokolo à la place de « TP ». Mais Bergeaud n’a d’autre choix que d’être rassurant : « Ça peut libérer certains. Je pense notamment à Yannick Bokolo qui n'aura aucune pression et tout à gagner. » La conclusion de Tony Parker, qui partira ce week-end pour passer des examens au Etats-Unis avant de revenir soutenir ses potes de l’équipe de France : « C'est une bonne occasion de montrer que c'est une grosse équipe et pas seulement l'équipe de Tony Parker. »
(avec AFP)
1 month without basket for tony parker
Finalement, sans doute soucieux de conserver des rapports privilégiés avec les Spurs en vue des prochains grands rendez-vous internationaux, Claude Bergeaud – qui perd tout de même là le chef d’orchestre de sa sélection – exprime le même point de vue et comprend l’attitude du club texan : « Les Spurs n'ont pas voulu prendre le risque et je les comprends. On ne joue pas avec la santé d'un joueur. Le garder avec nous n'aurait pas été une décision sage. » Un verdict accepté par le meneur de jeu des Bleus : « Si je ne peux pas apporter quelque chose à l'équipe, ça ne sert à rien que je sois sur le terrain juste parce que c'est un Mondial. Il ne faut pas être égoïste. J’ai une douleur vive, permanente. A l’entraînement, je ne pouvais même pas tenir le ballon. Les médecins m’ont dit que je devais être au repos pendant un mois. Je ne vais pas me prendre la tête pendant cinquante ans. Les blessures font parties de la carrière d’un sportif. Ça ne veut pas me sourire. J’essaie donc de positiver, tout en faisant confiance en l’équipe. Je lui souhaite d’aller le plus loin possible. L'équipe de France est toujours là, il faut maintenant que des joueurs comme Boris (Diaw) et Mike (Pietrus) prennent plus leurs responsabilités. »
Une équipe qui a reçu tout de même un sacré coup sur la tête avec cette blessure idiote de son inspirateur. « Ça nous est tombé dessus d'un coup, on n'a pas eu le temps de se poser des questions, on va essayer de gérer au mieux », regrette Joseph Gomis, l’arrière de Valladolid qui aurait peut-être préféré de pas être chargé de la mène en compagnie d’Aymeric Jeanneau et Yannick Bokolo à la place de « TP ». Mais Bergeaud n’a d’autre choix que d’être rassurant : « Ça peut libérer certains. Je pense notamment à Yannick Bokolo qui n'aura aucune pression et tout à gagner. » La conclusion de Tony Parker, qui partira ce week-end pour passer des examens au Etats-Unis avant de revenir soutenir ses potes de l’équipe de France : « C'est une bonne occasion de montrer que c'est une grosse équipe et pas seulement l'équipe de Tony Parker. »
(avec AFP)
1 month without basket for tony parker